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Pourquoi après une séance d’ostéopathie, il est recommandé de ne pas forcer ?
En effet, dans la plupart des cas et des motifs de consultations, le corps a besoin de temps pour s’auto-réguler et s’auto-guérir. Nous utilisons des techniques qui « réinitialisent » les tensions et les blocages afin de les neutraliser. Le système nerveux, garant et chef d’orchestre de cet équilibre, ne doit pas être « interrompu » dans sa reconquête de santé. Exactement comme votre ordinateur quand il se met à jour, il ne doit pas être interrompu.
Le fait de trop forcer, de porter du poids ou encore d’effectuer une activité physique intense après une consultation peut court-circuiter et ralentir votre retour à la santé.
Cependant, en fonction des techniques et du motif consultation, votre ostéopathe vous conseillera et pourra bien sur vous autoriser à pratiquer certaines activités. En effet, nous possèdons des techniques pour sportifs qui leur permettent de reprendre leur activité dès la sortie du cabinet 🙂
Guillaume
L’ostéopathie est-elle remboursée ?
Les consultations d’ostéopathie ne sont pas prises en charge par l’assurance maladie (CPAM). Cependant 80% des mutuelles et des complémentaires, en fonction du contrat, peuvent prendre en charge les séances, en partie ou en totalité. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre assureur.
A la fin de chaque consultation, nous vous remettons une note d’honoraire (facture) à envoyer à votre complémentaire ou mutuelle qui procédera au remboursement.
Sur ce lien, vous pourrez trouver quelques informations : https://www.osteopathie.org/mutuelles.html
Guillaume
L’ostéopathe prescrit-il des médicaments ?
Non. Votre ostéopathe ne prescrit aucune ordonnance quelles qu’elles soient (médicaments, examens radiologiques, bilan sanguin…). Les prescriptions sont réservées aux médecins (généralistes et spécialistes), sages-femmes et chirurgiens-dentistes.
L’ostéopathie est une thérapie manuelle basée sur des manipulations adaptées aux patients et à leur motif de consultation et n’a donc pas recours à la médication. Cependant, nous pouvons, de part notre formation, être emmené à vous conseiller certains compléments alimentaires.
Guillaume
Ceinture lombaire et lombalgie ?
Beaucoup de patients nous demande notre avis d’ostéopathe concernant le port ou non d’un lombostat ou ceinture lombaire pour une douleur lombaire (lumbago, lombalgie aiguë ou chronique…).
De nombreuses études démontrent que le port des ceintures lombaires n’est bénéfique que dans les cas aiguës avant la prise en charge médicamenteuse, kinésithérapie, ostéopathie et lors d’efforts importants afin de réduire la sollicitation mécanique sur le rachis lombaire.
Nous déconseillons fortement son emploi hors ces 2 cas. Vous trouverez le lien d’une étude récente (2017) démontrant la perte de proprioception lombaire suite au port au long-court de ceintures lombaires :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28461129
Guillaume
Le craquement est-il dangereux ?
QU’EST CE QUE LE « CRAQUEMENT » LORS DE CERTAINES MANIPULATION ?
LE « CRAQUEMENT » ARTICULAIRE EST-IL MAUVAIS POUR LES ARTICULATIONS ?
Durant de nombreuses années, une légende urbaine parcourrait les villes et les campagnes : le « craquement » articulaire serait mauvais pour les articulations, provoquant une usure précoce des cartilages et favorisant l’apparition de pathologies articulaires tel que l’arthrose. Mais rassurez-vous, il s’agit bien d’une légende et pour les amateurs du « craquing », il n’en est rien.
Le bruit entendu, le « craquement » si caractéristique, n’est autre que la libération d’une bulle de gaz qui se forme dans le liquide intra-articulaire (liquide synovial) lors de variations de pressions intra-articulaires ; gaz dégagé sous l’effet d’une contrainte produite sur l’articulation. (Vous trouverez de plus amples informations sur le liquide intra-articulaire ou synovial ainsi que sur les articulations en se reportant à « Qu’est-ce qu’une articulation » ?)
Le craquement entendu lors de certaines manipulations ostéopathiques ne représente en aucun cas le bruit que ferait le frottement entre deux os. Il est provoqué par la mise en place d’une technique qui, de par sa rapidité et son orientation, va créer une décompression, une augmentation de la cavité articulaire et ainsi provoquer la formation d’une bulle de gaz qui sera immédiatement chassée de l’articulation sous l’effet de la tension articulaire provoquée par la technique.
Nous parlons ici de craquements qui n’entraînent pas de douleurs articulaires, lorsque c’est le cas, cela peut être le signe de pathologies articulaires amenant à consulter. (Exemple : craquement du genou du à une lésion méniscale mais sui s’apparentera plus à un claquement)
Bibliographie :
Villegas-Navarro, D. M. Rosales, E. A. Bustos, R. R. Reyes, J. L. Reyes, T. A. Dieck et A. R. Heredia « Determination of lead in paired samples of human blood and synovial fluid » Earth and Environmental Science Bulletin of Environmental Contamination and Toxicology 1992 ; 49(3) : 388-94.
https://link.springer.com/
Angélique
Définition de l’articulation
QU’EST CE QU’UNE ARTICULATION ?
Une articulation représente la jonction entre deux extrémités osseuses et toutes les structures qui les mettent en relation.
Il existe plusieurs types d’articulations. Ici nous traiterons des articulations dites synoviales. Elles sont représentées par exemple par le genou, la hanche, le coude…
Ces articulations mettent en relations deux extrémités osseuses, la partie inférieure d’un os avec la partie supérieure de l’os adjacent. Pour réunir ces deux os entre eux et assurer le bon fonctionnement de l’articulation nous trouverons tout un système de maintien et de lubrification.
Constitution d’une articulation :
– Le cartilage : recouvre les extrémités osseuses afin que celles si ne soient pas directement mises en contact pour limiter les frottements lors des mouvements, permettant un meilleur glissement.
– La capsule fibreuse : relie les extrémités osseuses entre elles, participant ainsi au bon maintien articulaire. Cette capsule crée une cavité entre les deux extrémités osseuses.
– La membrane synoviale : elle recouvre la partie interne de la capsule et participera à la fabrication du liquide portant le même nom.
– Le liquide synoviale : gel ou liquide qui tapisse la membrane synoviale dont le but est d’augmenter le phénomène d’amortissement de l’articulation et de glissement.
– Les ligaments : relient les os entre eux et aident à la stabilisation articulaire passive ainsi qu’au maintient.
– Les tendons : parties terminales des muscles qui s’insèrent sur les structures osseuses. En statique, ils participent à la stabilité active de l’articulation en aidant à son maintien et en dynamique permettent sa mobilisation.
Angélique
Définition de la névralgie
C’est quoi une névralgie ?
Une névralgie est une douleur provoquée par une irritation ou par une lésion d’un nerf sensitif. Cette douleur peut revêtir plusieurs caractéristiques : à type de brûlure, électrique, aiguë, intermittente, fourmillements, picotements, engourdissements…
Les types de névralgies
- Le nerf sciatique (sciatique)
- Le nerf crural (cruralgie)
- Le nerf trijumeau ou V (névralgie faciale)
- Le nerf intercostal (névralgie intercostale)
- Le plexus brachial (névralgie cervico-brachiale)
- Le nerf pudendal (névralgie pudendale ou névralgie d’Alcock)
- Le nerf d’Arnold (névralgie d’Arnold)
- Le nerf médian (névralgie du canal carpien)
Les différentes causes
- une névrite
- un traumatisme (chocs, chutes, fractures, entorses…)
- une infection (le zona)
- une maladie systémique (le diabète)
- une compression (une hernie discale, arthrose, contracture musculaire…)
- une inflammation (arthrite…)
- une maladie auto-immune
Quelques liens scientifiques
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31334992 (Névralgie pudendale)
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31296665 (Sciatique)
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29270882 (Névralgie intercostale)
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30771022 (névralgie d’Arnold – Névralgie occipitale)
Guillaume
Définition de la tendinite - tendinopathie
C’est quoi une tendinite ?
Une tendinite est une inflammation d’un tendon musculaire ou de sa gaine qui l’entoure : on parlera dans ce cas de ténosynovite. Elle se manifeste par une douleur et s’accompagne le plus souvent d’un gonflement au niveau du tendon atteint.
Les principales tendinites sont celles
- de l’épaule (tendon du muscle supra-épineux, infra-épineux, sub-scapulaire et long biceps)
- du tendon d’Achille
- du genou (tendinite sous-rotulienne, syndrome de l’essuie-glace)
- des muscles de la patte d’oie (muscles semi-tendineux, semi-membraneux et gracile)
- du coude (épicondylite, épitrochléite) ;
- du poignet (dite de De Quervain) ;
- de la hanche (des muscles petit, moyen et grand adducteurs).
- …
Les principales causes de tendinites sont dues à la répétition d’un mouvement ou à la sur sollicitation du tendon notamment lors de :
- la pratique d’un sport
- certains mouvements professionnels
- des micro-traumatismes subis par le tendon (vibrations, chocs)
- mauvaise posture ou position
- effets secondaires de certains médicaments
Il est à noter que nous parlons aujourd’hui plus de tendinopathie que de tendinite.
Guillaume
Qu‘est-ce qu’un Whiplash ?
Qu’est-ce qu’un whiplash ?
Le whiplash, plus communément appelé « coup de lapin », est l’atteinte des membranes (ou méninges) dû à un mouvement en coup de fouet au niveau des vertèbres cervicales. On le retrouve généralement à la suite d’un accident de voiture (même mineur), de la voie publique ou d’une chute sur les fesses, la tête voire même à plat dos.
A noter que l’on peut aussi parler de whiplash émotionnel. L’atteinte des membranes est similaire, mais survient dans ce cas à la suite d’un choc émotionnel (un décès brutal par exemple).
Marion
Qu‘est-ce qu’une ostéochondrite ?
C’est quoi une ostéochondrite ?
Définition
L’ostéochondrite ou ostéochondrose est une anomalie de la croissance de l’os et du cartilage de certaines régions telles que l’épiphyse (extrémité d’un os), les corps vertébraux, l’apophyse (partie saillante d’un os), les petits os et certaines autres articulations.
Les types d’ostéochondrites et leur localisation
- La maladie de Scheuermann : ou dystrophie rachidienne de croissance, atteint les vertèbres thoraciques (dorsales), créant une cyphose dorsale douloureuse.
- La maladie d’Osgood-Schlatter : ostéochondrite du genou et plus exactement de la tubérosité tibiale qui est située à la partie antérieure.
- La maladie de Sever : ostéochondrite du talon (calcanéum).
- La maladie de Legg-Calve-Perthes : ostéochondrite primitive de la hanche.
- La maladie de Panner : ostéochondrite du coude.
- La maladie de Sinding-Larsen-Johansson : ostéochondrose de la rotule.
- La maladie de Köhler-Mouchet : ostéochondrite du pied, plus exactement de l’os naviculaire.
- La maladie de Freiberg : ostéochondrite au niveau des métatarsiens (pied).
- La maladie de Renander : appelé aussi nécrose aseptique du sésamoïde métatarsien qui atteint le gros orteil.
Qui est concerné par l’ostéochondrite ?
L’ostéochondrite est une pathologie touchant uniquement l’enfant et le jeune adulte. Elle se manifeste au niveau des zones de croissance de l’os et du cartilage.
Les facteurs favorisants
L’ostéochondrite est une pathologie généralement observée chez des enfants pratiquant une activité physique de manière intensive (football, course à pied, gymnastique, handball, tennis…) :
- Les mouvements intenses.
- Les impulsions répétitives.
- Les mauvaises postures.
- Une activité physique trop intensive.
- Un trouble statique du pied plat ou creux.
- Le surpoids.
Les symptômes de l’ostéochondrite
La douleur localisée est le maître mot.
Le signe caractéristique d’une ostéochondrite est une douleur localisée au niveau de la zone affectée. Il s’agit d’une douleur de type mécanique qui augmente lors de l’effort et diminue, voire disparaît au repos.
Il est à noter que la zone affectée est sensible au toucher.
La douleur peut s’accompagner d’autres symptômes comme :
- Une sensation de blocage articulaire.
- Des mouvements difficiles avec des difficultés à marcher ou à bouger les bras.
- Un œdème ou un gonflement de la zone affectée.
Guillaume