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Arthrose, définition, traitements & Ostéopathie

ARTHROSE, DEFINITION, TRAITEMENTS & OSTEOPATHIE

DEFINITION

L’arthrose est une maladie chronique qui affecte les articulations, en particulier les zones où les os sont en contact les uns avec les autres. Elle se caractérise par une dégénérescence et donc une détérioration progressive du cartilage qui recouvre les extrémités osseuses des articulations. L’arthrose entraîne une douleur, une raideur et une perte de mobilité.

PHYSIOPATHOLOGIE

Schéma anatomique : Genou normal à gauche et gonarthrose à droite

Le cartilage, qui recouvre l’extrémité des os, est un tissu dense et élastique qui permet aux os de glisser les uns sur les autres en douceur et sans frottement (grâce au liquide synovial qui sert de « lubrifiant »).

Lorsque le cartilage se détériore, les os se frottent les uns contre les autres, ce qui peut provoquer des douleurs, des raideurs et une perte de mobilité articulaire. En outre, la détérioration du cartilage peut entraîner la formation de petits ostéophytes ou excroissances osseuses sur les bords de l’articulation, ce qui peut également provoquer des douleurs et des raideurs.

Au niveau anatomique, l’arthrose peut toucher différentes articulations, comme les hanches (coxarthrose), les genoux (gonarthrose), les mains (rhizarthrose au niveau du pouce), les pieds, les épaules (omarthrose), les vertèbres cervicales (cervicarthrose), dorsales (dorsarthrose) et lombaires (lombarthrose)…

Les articulations les plus fréquemment touchées sont les hanches et les genoux.

ETIOLOGIE

  • Le vieillissement : le risque d’arthrose augmente avec l’âge, en raison de l’usure normale des articulations au fil du temps.
  • Le surpoids : l’excès de poids peut exercer une pression excessive sur les articulations, en particulier les genoux et les hanches, ce qui peut augmenter le risque d’arthrose.
  • Les traumatismes articulaires : les blessures, les fractures, les entorses et les luxations peuvent endommager le cartilage articulaire et augmenter le risque de développer de l’arthrose.
  • Les malformations articulaires congénitales ou acquises : certaines malformations articulaires, comme la dysplasie de la hanche, peuvent augmenter le risque de développer une coxarthrose par exemple.
  • Les troubles métaboliques : le diabète.
  • Les maladies inflammatoires articulaires : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante…

L’arthrose touche environ 10% de la population adulte. Les femmes sont plus touchées que les hommes, en particulier après la ménopause. Le risque d’arthrose augmente avec l’âge et est également plus élevé chez les personnes en surpoids ou obèses. Certaines articulations, comme les genoux, les hanches et les mains, sont plus souvent touchées que d’autres.

 

TRAITEMENTS

Voici une liste exhaustive des traitements possibles pour l’arthrose :

  1. Médicaments : Les médicaments peuvent aider à soulager la douleur et à réduire l’inflammation associée à l’arthrose. Les analgésiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les corticostéroïdes et les injections de viscosupplémentation (notamment au niveau des genoux) sont largement utilisés.
  2. Activité physique : Les exercices de renforcement musculaire, les étirements et les activités de faible impact peuvent aider à maintenir la flexibilité, la force et la mobilité articulaire. Les exercices aquatiques, tels que la natation, peuvent être particulièrement bénéfiques car ils réduisent la pression sur les articulations.
  3. Perte de poids : La perte de poids peut réduire la pression sur les articulations, en particulier sur les genoux et les hanches. Même une petite perte de poids peut aider à soulager la douleur et à améliorer la mobilité.
  4. L’ostéopathie : par des manipulations et des mobilisations douces et adaptées, permet de réduire les douleurs et améliorer la mobilité articulaire.
  5. Les cures thermales : les bains thermaux, les douches, l’enveloppement de boues thermales et les massages peuvent aider à réduire les douleurs liées à l’arthrose.
  6. La kinésithérapie : par des exercices et des mouvements adaptés qui visent à améliorer la mobilité des articulations atteintes par l’arthrose.
  7. La chaleur : l’utilisation de la chaleur sur l’arthrose permets une meilleure vascularisation des tissus mous et donc une diminution des tensions musculaires.
  8. Chirurgie : Dans les cas graves où les autres traitements n’ont pas été efficaces, la chirurgie peut être nécessaire. La chirurgie peut impliquer la réparation ou le remplacement de l’articulation endommagée.
  9. Dispositifs de soutien : attelles, orthèses et cannes, peuvent aider à réduire la pression sur les articulations et à améliorer la mobilité.

OSTEOPATHIE MON AMIE

L’ostéopathie est une méthode de choix, non invasive (chirurgie/infiltrations) et non médicamenteuse, pour soulager les symptômes de l’arthrose. L’ostéopathe travaillera par des manipulations douces et adaptées sur les articulations, les muscles, ligaments par diverses techniques :

  1. Manipulation articulaire : les ostéopathes utilisent des techniques de manipulation articulaire pour restaurer la mobilité des articulations touchées par l’arthrose.
  2. Mobilisation des tissus mous : les techniques de mobilisation des tissus mous, telles que le massage, peuvent aider à soulager la douleur et à réduire l’inflammation.
  3. Rééducation posturale : votre ostéopathe sera en mesure de vous recommander des exercices pour améliorer la posture et renforcer les muscles autour des articulations touchées.
  4. Conseils en matière de mode de vie : votre ostéopathe pourra vous prodiguer des conseils sur le mode de vie, notamment sur les modifications alimentaires, l’activité physique et les pratiques de gestion du stress.

Les bénéfices de l’ostéopathie pour l’arthrose comprennent :

  1. Soulagement de la douleur : l’ostéopathie peut aider à soulager la douleur associée à l’arthrose.
  2. Amélioration de la mobilité articulaire : les techniques de manipulation articulaire peuvent aider à restaurer la mobilité des articulations touchées par l’arthrose.
  3. Réduction de l’inflammation : les techniques de mobilisation des tissus mous peuvent aider à réduire l’inflammation dans les articulations touchées.
  4. Réduction de la prise de médicaments : l’ostéopathie peut aider à réduire la nécessité de prendre des médicaments pour soulager les douleurs arthrosiques.

Il convient de noter que l’ostéopathie ne peut pas guérir l’arthrose, mais elle peut aider à soulager la douleur et à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cette pathologie. Il est important de consulter un ostéopathe qualifié et expérimenté pour élaborer un plan de traitement personnalisé pour l’arthrose et qui travaille en collaboration avec les autres professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge de celle-ci.

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Lucas GIL (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Angélique ILLMANN (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


Avertissement médical & Précautions d’utilisation

L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.

Les conseils et exercices présentés dans les vidéos, podcasts ou articles diffusés sur nos sites sont proposés par un professionnel ostéopathe diplômé. Ils sont délivrés dans un cadre de prévention médicale et d’éducation thérapeutique du patient. Ils ne sauraient en aucun cas se substituer à une consultation médicale personnalisée.

Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

Vous reconnaissez être pleinement informé du risque que peut représenter la pratique d’exercices physiques et êtes seul responsable de leur bonne exécution.

La responsabilité des auteurs ne saurait être engagée si une blessure survenait lors de la mise en application d’un de ces exercices ou conseils.

Méralgie paresthésique et Ostéopathie

DEFINITION

La méralgie paresthésique ou névralgie fémoro-cutanée est une affection clinique neurologique relativement fréquente qui est causée par une lésion du nerf cutané latéral de la cuisse. Elle se caractérise par des douleurs et des sensations de brûlure, de picotement voire d’engourdissement (fourmillement) sur l’avant et l’extérieur de la cuisse.

La méralgie paresthésique est plus fréquente chez les personnes en surpoids, les femmes enceinte, celles qui portent des vêtements serrés ou qui exercent une pression sur la région de la cuisse et du bassin. Elle se retrouve aussi chez les patients qui ont subi une chirurgie dans cette région. Elle peut également être causée par des traumatismes, une neuropathie diabétique ou une sclérose en plaques.

UN PEU D’ANATOMIE

Le nerf cutané latéral de la cuisse provient de l’union des 2 racines nerveuses L2 et L3 provenant de la moëlle épinière. Ce nerf décrit un trajet descendant vers l’extérieur en décrivant une courbe à concavité inférieure. Il va rencontrer le ligament inguinal, par-dessous lequel il va cheminer (proche de l’épine iliaque antéro-supérieure : EIAS). C’est à ce niveau que le conflit se produit entre le nerf latéral de la cuisse et le ligament inguinal. Il va se diviser en 2 branches en donnant :

  • Une branche antérieure qui est destinée à l’innervation de la peau de la partie antérieure et latérale de la cuisse jusqu’au genou.
  • Une branche postérieure qui quant à elle sera destinée à l’innervation de la peau de la partie postérieure et latérale de la cuisse, de la fesse et du bord latéral de la jambe.

A noter que le nerf cutané latéral de la cuisse est un nerf exclusivement sensitif. La méralgie paresthésique ne crée donc pas de déficit moteur.

LES TRAITEMENTS

Les traitements de la méralgie paresthésique dépendent de la gravité de la douleur et de ses causes sous-jacentes

  1. Traitements médicamenteux : les opioïdes et les anti-inflammatoires non stéroïdiens AINS) sont parmi les médicaments qui peuvent être utilisés pour soulager la douleur. A noter que dans certaines formes, les antidépresseurs tricycliques ou les antiépileptiques peuvent être employés.
  2. Infiltrations : Les injections de corticoïdes.
  3. Kinésithérapie : La physiothérapie peut aider à renforcer les muscles et les nerfs autour de la région touchée.
  4. Ostéopathie : Par des manipulations douces et adaptées, l’ostéopathie est une méthode de choix dans la prise en charge des névralgies dont fait partie la méralgie paresthésique.
  5. Thérapies complémentaires : acupuncture, sophrologie.
  6. Correction posturale : Bilan podologique en cas de déséquilibre postural.
  7. Changements de style de vie : des changements tels que la perte de poids, l’exercice régulier et le port de vêtements plus amples peuvent aider à réduire la douleur.
  8. Chirurgie : Dans les cas graves et de façon très exceptionnelle, une intervention chirurgicale peut être proposé pour libérer le nerf pincé.

OSTEOPATHIE MON AMIE

Il est important de consulter un ostéopathe formé à cette problématique et qui travaille en collaboration avec les autres professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge des névralgies.

L’ostéopathie est une méthode de choix, non invasive (chirurgie/infiltrations), pour soulager les symptômes de la méralgie paresthésique. L’ostéopathe travaillera par des manipulations douces et adaptées sur le ligament inguinal et donc sur la mobilité du cadre osseux tel que le bassin (os iliaque et sacrum). Il pourra éventuellement orienter son traitement sur les genoux ainsi que le rachis (notamment lombaire). Il sera souvent amené à travailler sur les organes pelviens, digestif ou urinaires qui pourraient concourir à la cause et à la symptomatologie de la méralgie paresthésique. La prise en charge ostéopathique visera à réduire la douleur et à traiter les blocages du conflit entre le nerf et le ligament inguinal. Votre ostéopathe pourra utiliser diverses techniques : structurelle, fonctionnelles, fascias, étirements… afin de réduire les tensions, les blocages et donc le conflit qui créent les douleurs associées à la méralgie paresthésique. Dans tous les cas, il s’adaptera à vos douleurs.

CONSEILS

En termes de conseils d’hygiène, il sera important d’éviter les vêtements serrés et de perdre du poids si nécessaire. Le port de ceinture sera à éviter dans un premier temps.

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Angélique ILLMANN (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


Avertissement médical & Précautions d’utilisation

L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.

Les conseils et exercices présentés dans les vidéos, podcasts ou articles diffusés sur nos sites sont proposés par un professionnel ostéopathe diplômé. Ils sont délivrés dans un cadre de prévention médicale et d’éducation thérapeutique du patient. Ils ne sauraient en aucun cas se substituer à une consultation médicale personnalisée.

Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

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Endométriose et Ostéopathie

DEFINITION

L’endométriose est une pathologie gynécologique qui touche les femmes en âge de procréer. Elle se traduit classiquement par de fortes douleurs lors des règles ou par des troubles de la fertilité. C’est une maladie chronique douloureuse qui peut être invalidante.

QU’EST-CE QUE L’ENDOMÈTRE ?

L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus et qui permet, après la fécondation, l’installation et le développement de l’embryon. Les cellules qui composent l’endomètre sont sensibles aux hormones sexuelles (estrogènes et progestérone).

Avant l’ovulation, sous l’effet de ces hormones, l’endomètre se prépare à accueillir un éventuel embryon. Si la fécondation n’a pas lieu, l’endomètre retourne à son état initial et élimine les cellules qui auraient pu recevoir l’embryon : ce sont les règles.

 

QU’EST-CE QUE L’ENDOMÉTRIOSE ?

L’endométriose est une maladie gynécologique qui se caractérise par la présence anormale, dans la cavité abdominale, de fragments d’endomètre (muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus). On estime que l’endométriose touche environ 1 femme en âge de procréer sur 10, quel que soit son âge. Il est à noter qu’1/3 des femmes âgées de 16 à 50 ans souffrent de douleurs menstruelles aiguës. Il s’agit donc d’une maladie assez répandue.

Lorsqu’elle se manifeste, l’endométriose se traduit essentiellement par des crises de maux de ventre parfois insupportables, en particulier pendant les règles ou les rapports sexuels (dyspareunies), et des troubles de la fertilité.

Les symptômes observés lors d’endométriose sont dus aux fragments d’endomètre dispersés dans la cavité abdominale. Ce tissu endométrial peut se retrouver sur les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments utéro-sacrés, la vessie, l’intestin ou d’autres organes pelviens, et réagir au cycle hormonal. Sous l’action des hormones sexuelles, ces fragments prolifèrent et saignent, ce qui provoque une inflammation locale. Nous pouvons observer de plus l’apparition de kystes, de cicatrices et d’adhérences fibreuses entre les organes de l’abdomen (extérieur de l’utérus, trompes, ovaires, ligaments entre l’utérus et le bassin, rectum, vessie, intestins, diaphragme, péritoine, reins…).

Selon leur localisation, ces fragments vont :

  • Provoquer des douleurs (par exemple en cas d’adhérences entre deux organes).
  • Compromettre la capacité d’avoir un enfant (quand les lésions gênent la rencontre entre l’ovule et les spermatozoïdes, ou lors de kyste ovarien).
  • Parfois entraîner une envie d’uriner permanente (quand un fragment perturbe le fonctionnement de la vessie).

QUELQUES CHIFFRES

L’endométriose est une maladie fréquente, mais sous-diagnostiquée et souvent mal comprise. En effet, il faut en moyenne 7 ans pour poser un diagnostic d’endométriose, avec une durée moyenne de 4 à 5 ans entre l’apparition des symptômes et la consultation chez un médecin spécialisé.

DIAGNOSTIC DE L’ENDOMETRIOSE ?

1 – L’interrogatoire (ou anamnèse) de la patiente effectué par les médecins généralistes, gynécologues ou sage-femmes, doit pouvoir orienter le diagnostic : La patiente évoquera des douleurs invalidantes pendant les règles et/ou pendant les rapports sexuels (dyspareunies) le tout pouvant être accompagné par des troubles digestifs, urinaires, dysménorrhées (douleurs survenant au moment des règles), douleurs à la marche…

2 – L’examen clinique (examen gynécologique) sera le plus souvent nécessaire pour aider au diagnostic et orienter la prescription d’une échographie, d’une IRM ou une tomodensitométrie.

3 – Le diagnostic de l’endométriose peut être difficile car il peut être confondu avec d’autres affections gynécologiques. L’imagerie médicale, comme l’échographie pelvienne, l’IRM ou la tomodensitométrie, peut aider à visualiser les lésions endométriales, mais la seule façon de confirmer le diagnostic est de réaliser une biopsie (réalisée sous coelioscopie).

LES DIFFERENTS TRAITEMENTS DE L’ENDOMETRIOSE

Il est important de souligner que chaque patiente étant unique, le choix du traitement dépendra de nombreux facteurs, tels que l’âge, la gravité des symptômes, la présence de lésions importantes, la fertilité, entre autres.

  1. Analgésiques : des analgésiques peuvent être prescrits pour soulager les douleurs menstruelles. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont les plus couramment utilisés, mais les opioïdes peuvent également être prescrits pour les douleurs plus intenses.
  2. Contraceptifs hormonaux : les contraceptifs hormonaux, tels que les pilules contraceptives, les patchs, les injections et les dispositifs intra-utérins (DIU), sont souvent utilisés pour soulager les douleurs et les symptômes liés à l’endométriose. Ils peuvent également aider à réduire la croissance des tissus de l’endomètre en bloquant la production d’œstrogènes.
  3. Progestatifs : les progestatifs sont des hormones similaires à la progestérone qui peuvent aider à réduire la croissance des tissus de l’endomètre. Ils peuvent être prescrits sous forme de pilules, d’injections ou d’implants.
  4. Chirurgie conservatrice : la chirurgie conservatrice consiste à retirer les lésions de l’endométriose tout en préservant l’utérus et les ovaires.
  5. Hystérectomie : si les symptômes de l’endométriose sont graves et que la patiente ne souhaite plus avoir d’enfants, une hystérectomie peut être proposée. Cette intervention consiste à retirer l’utérus et peut être associée à une salpingectomie (ablation des trompes de Fallope) et une ovariectomie (ablation des ovaires).
  6. Assistance médicale à la procréation (AMP) : l’AMP peut être proposée aux patientes connues d’endométriose qui rencontrent des difficultés de fertilité. Les techniques d’AMP peuvent inclure la fécondation in vitro (FIV), l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), l’insémination intra-utérine (IIU) ou la stimulation ovarienne.
  7. Les thérapies complémentaires : incluant l’ostéopathie, la psychothérapie, la diététique.

OSTEOPATHIE MON AMIE

Il est important de consulter un ostéopathe formé à cette problématique et qui travaille en collaboration avec les autres professionnels de la santé impliqués dans la prise en charge de l’endométriose.

L’ostéopathie peut être bénéfique pour les patientes souffrant d’endométriose, car elle peut aider à réduire la douleur et à améliorer la fonction pelvienne. L’ostéopathe travaillera par des manipulations douces et adaptées sur la mobilité des organes pelviens, tels que l’utérus et les ovaires. La prise en charge ostéopathique visera à réduire la douleur et à améliorer la circulation sanguine et lymphatique. Votre ostéopathe pourra également travailler sur la région lombo-pelvienne, les muscles du plancher pelvien, et les fascias pour réduire les tensions et les douleurs associées à l’endométriose. Dans tous les cas, il s’adaptera à vos douleurs.

CONSEILS

Il est recommandé de faire de l’exercice régulièrement, de manger une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, de réduire la consommation de caféine et d’alcool, et d’éviter le tabagisme. Il est également important de gérer le stress (psychologue, sophrologue…), qui peut aggraver les symptômes de l’endométriose.

Vous trouverez le site de l’association française de lutte contre l’endométriose sur le lien : https://www.endofrance.org/

CONCLUSION

En conclusion, l’endométriose est une maladie gynécologique courante qui peut être invalidante pour les patientes qui en souffrent. Il est important de consulter un médecin spécialisé pour un diagnostic précis et un traitement adapté. Les traitements de l’endométriose peuvent inclure des médicaments, des traitements chirurgiques et des thérapies complémentaires, comme l’ostéopathie, pour soulager.

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Lucas GIL (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Marion WYSOCKI (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Angélique ILLMANN (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


Avertissement médical & Précautions d’utilisation

L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.

Les conseils et exercices présentés dans les vidéos, podcasts ou articles diffusés sur nos sites sont proposés par un professionnel ostéopathe diplômé. Ils sont délivrés dans un cadre de prévention médicale et d’éducation thérapeutique du patient. Ils ne sauraient en aucun cas se substituer à une consultation médicale personnalisée.

Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

Vous reconnaissez être pleinement informé du risque que peut représenter la pratique d’exercices physiques et êtes seul responsable de leur bonne exécution.

La responsabilité des auteurs ne saurait être engagée si une blessure survenait lors de la mise en application d’un de ces exercices ou conseils.

 

Cruralgie, comment la reconnaitre ? Conduite à tenir, traitements & ostéopathie

Cruralgie, comment la reconnaître ? Conduite à tenir, traitements & ostéopathie

La cruralgie est une névralgie du nerf crural appelé aussi nerf fémoral. Il s’agit du nerf sensitif et moteur de la face antérieure de la cuisse. La cruralgie décrit une douleur du membre inférieur du devant de la cuisse en irradiant jusqu’au pied. Elle reste souvent associée à des lombalgies (douleurs lombaires) et formera ce que l’on dénomme : la lombocruralgie.

Attention à ne pas confondre la cruralgie avec la sciatalgieLa sciatalgie étant une sensation douloureuse sur le trajet du nerf sciatique dû généralement à un spasme du muscle piriforme ou encore avec la sciatique qui elle décrit un trajet douloureux postérieur au membre inférieur.

Un peu d’anatomie

Le nerf crural (ou nerf fémoral) prend son origine au niveau des vertèbres lombaires L2, L3 et L4. Il descend dans le bassin et la jambe en passant entre le muscle iliaque et le muscle psoas. Dans la jambe, le nerf fémoral se divise en plusieurs branches. C’est un nerf mixte : il est donc sensitif et moteur.

Il possède plusieurs racines qui naissent de la moelle épinière. Ses racines descendent dans le canal lombaire délimité par les vertèbres afin de former avec les racines d’autres nerfs : « la queue de cheval ». À noter que la moelle épinière s’arrête au niveau de L1 voire L2. Ce qui signifie qu’au-delà de L2, il n’y a plus que des racines des nerfs.

Les deux principales racines du nerf crural (ou fémoral) sont :

  • La racine L2 qui sort entre L1 (1ère vertèbre lombaire) et L2 (2èmevertèbre lombaire).
  • La racine L3 qui sort entre L2 et L3.
  • La racine L4 qui elle sort entre L3 et L4.

La névralgie crurale se caractérise principalement par une douleur dans la cuisse ou dans la jambe. En fonction de la branche du nerf atteinte et de la zone qu’elle innerve, la douleur peut irradier dans différentes zones :

  • Racine L2 : douleur du dos vers le pli de l’aine.
  • Racine L3 : douleur vers la face avant de la cuisse et le genou.
  • Racine L4 : douleur du dos vers la face antéro-externe de la cuisse, le genou et la face interne du tibia.

Les vertèbres sont des éléments de soutien qui sont articulées entre elles, permettant les mouvements du dos (rachis). Elles sont séparées par des disques (disques intervertébraux) qui sont constitués d’un noyau (nucléus pulposus) entouré d’un anneau fibreux (annulus fibrosus).

Ces disques intervertébraux jouent un rôle d’amortisseurs et de répartiteurs des charges. Ils ont tendance à dégénérer rapidement : 25% des patients de 40 ans auront au moins un disque intervertébral détérioré.

Nous pouvons facilement imaginer sur cette image qu’une hernie discale puisse rentrer en conflit avec une des racines nerveuses.

 

 

Les symptômes de la cruralgie ou de la lombocruralgie

  • Une douleur du bas du dos qui est associée à des douleurs irradiantes dans le membre inférieur.
  • Une douleur souvent déclenchée par un effort.
  • Une douleur augmentée en position assise, lors d’épisodes de toux, d’éternuements ou lors des efforts.
  • Un engourdissement et une faiblesse musculaire pouvant survenir au niveau de la cuisse, de la jambe et du pied.
  • Des troubles de la sensibilité avec présence de fourmillements (paresthésies) au niveau du pli de l’aine, de la jambe ou du pied.
  • Le muscle psoas : le patient rencontre des difficultés à fléchir la hanche (rapprocher le genou du thorax ou lever la cuisse en position assise). Il s’aide de sa main pour entrer dans la voiture ou le lit.
  • Le muscle quadriceps : difficulté pour étendre la jambe pliée, le genou se verrouille difficilement en extension. La montée des escaliers est difficile voire impossible.
  • Les muscles releveurs du pied et de la cheville : le pied ne se relève plus. Le patient présente une démarche de steppage (atteinte du muscle tibial antérieur). Il doit soulever le genou du côté paralysé pour que le pied n’accroche pas le sol et ne traîne pas.

Attention : La cruralgie ne doit pas être confondue avec la sciatique, la sciatalgie ou encore la lombalgie.

Le mal de dos ou lombalgie reste localisé à la partie basse du dos ou région lombaire sans irradiation.

La sciatique quant à elle est une douleur prenant naissance au niveau du bas du dos avec une irradiation postérieure. Si la racine L5 est touchée, la douleur de la sciatique sera située derrière la cuisse, sur le côté externe du genou, sur le côté externe de la jambe, le dessus du pied et le gros orteil alors que si la racine S1 est touchée, la douleur de la sciatique sera située derrière la cuisse, derrière le genou, au niveau du mollet, du talon, de la plante et du bord externe du pied jusqu’aux 3 derniers orteils.

La cruralgie est une douleur du bas du dos qui descend devant la cuisse et jusqu’au genou, voire plus bas jusqu’au bord interne du pied. La douleur suit le trajet du nerf crural formé par des racines nerveuses L3 et L4.

La sciatalgie est un spasme du muscle piriforme (muscle pyramidal).


 

Trajet de la douleur lors d’une cruralgie

 

 

 

Les différentes formes de cruralgie « urgences chirurgicales »

  • La cruralgie paralysante avec déficit moteur de la jambe (cruralgie déficitaire) : urgence chirurgicale. Soit certains muscles ne se contractent plus soit le patient décrit une faiblesse pour effectuer le mouvement.
  • La cruralgie hyperalgique, non calmée par les médicaments antalgiques habituels : prise en charge en milieu hospitalier (urgences…).
  • La cruralgie associée à un syndrome de la queue de cheval. C’est-à-dire avec des troubles du contrôle des sphincters urinaire (difficultés à uriner, besoin urgent d’uriner…) et/ou anorectaux (constipation) : urgence chirurgicale.

 Quelles sont les causes de la cruralgie ?

  1. La cause la plus fréquente est la hernie discale.

Le disque intervertébral est constitué d’un anneau fibreux et au centre d’un noyau gélatineux. En cas de sur-sollicitations et/ou d’hyperpression, la partie centrale du disque (le noyau) peut se déplacer au sein de l’anneau périphérique puis faire une protrusion ou une saillie dans le canal rachidien pour former alors une hernie discale lombaire.

La douleur est due à la compression de l’une des racines du nerf crural par la hernie discale, associée à une inflammation réactionnelle.

Toutefois, l’existence d’une hernie discale n’est pas forcément associée à des lombosciatiques ou à des lombocruralgies. En effet, la hernie peut ne pas toucher et donc comprimer la racine.

  1. La sciatique de la femme enceinte

Les troubles de la posture observés lors de la grossesse entraînent souvent des lombosciatiques. La prise de poids pendant la grossesse, augmente en efforts de simples gestes de la vie courante.

  1. L’arthrose

L’arthrose des vertèbres lombaires peut être responsable d’un rétrécissement du canal lombaire appelé canal lombaire étroit.

  1. Un glissement d’une vertèbre.

Un spondylolisthésis est un glissement d’une vertèbre par rapport à la vertèbre sous-jacente.

  1. Une fracture vertébrale

Une fracture d’origine traumatique ou un tassement vertébral dû à l’ostéoporose.

  1. La spondylarthrite ankylosante qui est une maladie inflammatoire du rachis
  2. Une spondylodiscite (Infection du disque intervertébral) = urgence chirurgicale !

Les traitements

Les traitements seront adaptés à la cause de la sciatique et les principaux sont :

  • Les médicaments : antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxants.
  • La kinésithérapie (massage antalgique, étirement et exercices…).
  • L’ostéopathie (manipulations douces).

En cas d’échec thérapeutique :

Et la chirurgie ?

Elle sera proposée pour les cruralgies déficitaires (paralysantes), hyperalgiques, avec syndrome de la queue de cheval.

Ostéopathie mon amie

Après un interrogatoire minutieux et un examen clinique adapté, votre ostéopathe sera en mesure de vous prendre en charge selon la cause de votre cruralgie ou lombocruralgie si bien sûr l’ostéopathie n’est pas contre-indiquée dans votre cas.

Le but des manipulations (qui seront douces), sera de libérer les tensions s’exerçant sur le nerf crural afin de le soulager et donc de vous soulager. Votre thérapeute s’attardera sur votre rachis dorso-lombaire, votre bassin, vos muscles ainsi que votre posture.

Les techniques ostéopathiques employées seront destinées à libérer et retirer les blocages lombaires (Voir photo ci-contre) qui sont à l’origine de la cruralgie. Le but sera de faire relâcher les tensions nerveuses, articulaires et musculaires qui provoquent la compression du nerf crural.

Vous recevrez des conseils avisés afin de soulager durablement votre cruralgie ou lombocruralgie. Notez que ces conseils vous seront personnels et pourront être différents d’un patient à un autre.

 

 

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Angélique ILLMANN (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


Avertissement médical & Précautions d’utilisation

L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.

Les conseils et exercices présentés dans les vidéos, podcasts ou articles diffusés sur nos sites sont proposés par un professionnel ostéopathe diplômé. Ils sont délivrés dans un cadre de prévention médicale et d’éducation thérapeutique du patient. Ils ne sauraient en aucun cas se substituer à une consultation médicale personnalisée.

Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

Vous reconnaissez être pleinement informé du risque que peut représenter la pratique d’exercices physiques et êtes seul responsable de leur bonne exécution.

La responsabilité des auteurs ne saurait être engagée si une blessure survenait lors de la mise en application d’un de ces exercices ou conseils.

Lumbago – Lombalgie – Conduite à tenir, traitements & ostéopathie

Lumbago – Lombalgie – Conduite à tenir, traitements & ostéopathie

Le lumbago, également connu sous le nom de lombalgie, est une douleur située dans le bas du dos au niveau du rachis lombaire. Il est généralement causé par une irritation ou une inflammation des muscles, des ligaments ou des disques intervertébraux dans la région lombaire de la colonne vertébrale. On parle souvent à tord du célèbre tour de rein ou mal aux reins. Cependant, il s’agit bien le plus souvent de ce que les patients décrivent comme étant bloqué du dos (blocage lombaire).

Physiopathologie

La physiopathologie du lumbago est complexe et peut inclure des facteurs tels que des lésions musculaires, des troubles de la posture, des problèmes de dégénérescence discale (hernie discale, protrusion discale) et des troubles mécaniques de la colonne vertébrale. Les traumatismes tels que les chutes, le port de charges, les accidents de voiture ou de la voie publique et les sports à haut impact peuvent également contribuer au développement du lumbago.

Fréquence et étiologies

Les lombalgies sont fréquentes en France et peuvent avoir diverses causes. Les causes les plus courantes incluent :

  • Les troubles mécaniques de la colonne lombaire : Les troubles mécaniques tels que les hernies discales, les déformations vertébrales et les troubles articulaires sont les causes les plus courantes de lumbagos en France.
  • Les lésions musculaires : Les lésions musculaires telles que les contractures et les déchirures peuvent également causer des lumbagos. Cela est souvent le cas chez les personnes qui effectuent des mouvements répétitifs ou qui portent des charges lourdes.
  • Les troubles de la colonne vertébrale : Les troubles de la colonne vertébrale tels que la scoliose, l’ostéoporose, l’arthrose et les tumeurs peuvent également causer des lumbagos.
  • Les facteurs psychologiques : Les facteurs psychologiques tels que le stress et l’anxiété peuvent également causer des lombalgies.

Il est important de noter que les lombalgies peuvent également être causées par une combinaison de ces facteurs.

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les douleurs lombaires sont la principale cause de handicap dans le monde. En France, on estime qu’environ 80% de la population souffre de douleurs lombaires au cours de sa vie, et que le lumbago est la première cause de consultations chez les ostéopathes, la deuxième cause de consultations chez les kinésithérapeutes et la troisième cause de consultations chez les médecins généralistes.

Un peu d’anatomie

Colonne vertébrale

 

Les vertèbres sont des éléments de soutien qui sont articulées entre elles, permettant les mouvements du dos (rachis). Elles sont séparées par des disques (disques intervertébraux) qui sont constitués d’un noyau (nucléus pulposus) entouré d’un anneau fibreux (annulus fibrosus).

Ces disques intervertébraux jouent un rôle d’amortisseurs et de répartiteurs des charges. Ils ont tendance à dégénérer rapidement : 25% des patients de 40 ans auront au moins un disque intervertébral détérioré.

Nous pouvons facilement imaginer sur cette image qu’une hernie discale puisse rentrer en conflit avec une des racines nerveuses qui pourra donner une sciatique ou lombosciatique.

 

 

Les symptômes du lumbago ou de la lombalgie

  • Une douleur du bas du dos qui n’est pas accompagnée d’irradiation le long du membre inférieur (ne pas confondre avec la sciatique).
  • Une douleur souvent déclenchée par un effort ou un mouvement.
  • Une douleur augmentée lors d’épisodes de toux, d’éternuements ou lors des efforts.
  • Pas de troubles de la sensibilité.
  • Un soulagement ressenti en décubitus dorsal, les genoux pliés.

Attention : Le lumbago ou lombalgie ne doit pas être confondue avec la sciatique ou lombosciatique :

Le lumbago ou lombalgie reste localisé à la partie basse du dos ou région lombaire sans irradiation. (Schéma ci-contre à gauche).

 

 

 

 

Les traitements

Les traitements principaux sont :

  • Les médicaments : antalgiques, anti-inflammatoires, myorelaxants.
  • La kinésithérapie (massage antalgique, étirement et exercices…).
  • L’ostéopathie (manipulations douces).
  • Le mouvement.
  • La chaleur qui permet de soulager les tensions musculaires.
  • Infiltrations (si échecs des autres traitements précités).

Ostéopathie mon amie

Après un interrogatoire minutieux et un examen clinique adapté, votre ostéopathe sera en mesure de vous prendre en charge selon la cause de votre lumbago si bien sûr l’ostéopathie n’est pas contre-indiquée dans votre cas.

Votre ostéopathe pour traiter un lumbago utilisera des techniques manuelles pour manipuler les structures mécaniques de la colonne vertébrale et des tissus environnants. L’objectif de ces techniques est de rétablir la mobilité et l’équilibre des structures impliquées dans la douleur lombaire.

Les techniques utilisées peuvent inclure :

  • La manipulation vertébrale, qui consiste à utiliser des mouvements doux et précis des vertèbres permettant de rétablir la mobilité des articulations intervertébrales.
  • La mobilisation des tissus mous, qui utilise des pressions et des étirements pour améliorer la circulation sanguine et la souplesse des muscles et des ligaments.
  • Les techniques myofasciales qui visent à soulager les tensions et les douleurs des muscles et des fascias.

Manipulation lombaire

L’ostéopathe peut également utiliser des techniques pour améliorer la posture et éduquer les patients sur les moyens de prévenir les chutes. Il peut également vous orienter vers d’autres professionnels de santé si nécessaire (Kinésithérapeutes, podologue, médecin traitant…).

Il est important de noter que le traitement effectué par votre ostéopathe peut varier en fonction de la cause sous-jacente de la douleur lombaire et de la condition physique générale de chaque patient.

Vous recevrez des conseils avisés afin de soulager durablement votre lombalgie. Notez que ces conseils vous seront personnels et pourront être différents d’un patient à un autre. Voir article : « Comment bien se relever ? »

Les études scientifiques

Il existe un certain nombre d’études scientifiques qui ont examiné l’efficacité de l’ostéopathie dans le traitement du lumbago. Ces études ont généralement utilisé des méthodes de recherche contrôlées, telles que des essais contrôlés randomisés, pour évaluer l’efficacité de l’ostéopathie par rapport aux traitements médicaux courants.

Une étude de 2014, publiée dans le « Journal of Osteopathic Medicine », a comparé l’efficacité de l’ostéopathie à celle des analgésiques et des anti-inflammatoires dans le traitement de la douleur lombaire. Les résultats ont montré que les patients traités par ostéopathie obtenaient une réduction significative de la douleur et une amélioration de la fonction physique par rapport aux patients traités par des médicaments. L’ostéopathie est donc un traitement de choix par rapport aux traitements médicamenteux.

Une autre étude de 2011, publiée dans « le Journal of Manipulative and Physiological Therapeutics », a comparé l’efficacité de l’ostéopathie à celle de la physiothérapie dans le traitement de la douleur lombaire. Les résultats ont montré que les patients traités par ostéopathie obtenaient une réduction significative de la douleur et une amélioration de la fonction physique par rapport aux patients traités par physiothérapie. L’ostéopathie est donc un traitement de choix par rapport aux soins kinésithérapiques.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31658037/

 

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Angélique ILLMANN (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Lucas GIL (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Marion WYSOCKI (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Léna BURLET (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


Avertissement médical & Précautions d’utilisation

L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.

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Rentrée & Ostéopathie

Rentrée & Ostéopathie

La rentrée est passé : les conseils de vos ostéopathes

Les vacances terminées, vous avez dû préparer la rentrée scolaire des enfants ainsi que la votre probablement. Courses et achats de dernière minute, courir après le temps pour être prêt…

Tout cela vous a probablement fatigué, stressé, angoissé…

Vous devez donc reprendre un certain rythme afin de tenir sur la durée dès à présent.

Le sommeil

Il est capital pour une bonne mémorisation et récupération du corps. Pendant les vacances, les horaires ont surement fluctué. Maintenant que vous avez repris un rythme de croisière, votre sommeil devrait être redevenu à la normale. Si tel n’est pas le cas, une séance d’ostéopathie pourra vous être bénéfique :

https://www.osteopathe-lethor.fr/pathologie/sommeil/

En effet, un mauvais sommeil et/ou un manque de celui-ci pourra entrainer :

  • Une prise de poids
  • Des douleurs
  • Une mauvaise concentration
  • Une moins bonne mémorisation
  • Une réponse immunitaire diminuée

 

L’alimentation

Les vacances ont pu être un moment de relâche et d’excès alimentaire tant dans la qualité (sandwich sur la plage, glaces…) que dans la quantité (restaurant avec buffet à volonté, apéritif…), sans compter les horaires qui ont pu être décalés.

Votre rythme alimentaire doit d’ores et déjà être calé vis-à-vis de votre activité professionnelle depuis la rentrée. Les enfants auront des horaires prédéfinis, s’ils mangent à la cantine avec des repas étudiés et équilibrés. Seulement, le stress du travail et du quotidien peuvent remettre à mal le retour d’un transit normal, sans douleur.

Le transit doit être redevenu à son équilibre. Si tel n’est pas le cas, l’ostéopathie viscérale pourra vous apporter des solutions (constipations, aigreur d’estomac, dyspepsie, douleur abdominale…). Votre ostéopathe pourra vous prendre en charge grâce à des manipulations adaptées à vos maux, tant au niveau de votre estomac, colon, intestin grêle…

 

 

La reprise du sport

Septembre est souvent le moment où l’on reprend ou commence une activité sportive, les associations et clubs sportifs s’ajustent sur le calendrier scolaire pour la plupart d’entre eux.

Veillez à ce que vous-même et vos enfants reprennent ces activités sportives de façon progressive.

Cependant si des douleurs ou certaines pathologies apparaissent (tendinites : https://www.osteopathe-lethor.fr/contact/faq-osteopathie/#toggle-id-8, entorses…), nous vous conseillons de rapidement consulter en ostéopathie.  A noter que certains enfants selon leur âge, peuvent développer des pathologies dues à une reprise trop intensive :

https://www.osteopathe-lethor.fr/pathologie/la-maladie-de-sever-osteopathie/

https://www.osteopathe-lethor.fr/pathologie/maladie-de-scheuermann/

https://www.osteopathe-lethor.fr/pathologie/osgood-schlatter/

Nous restons à votre écoute pour tout renseignement complémentaire.

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


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Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

Vous reconnaissez être pleinement informé du risque que peut représenter la pratique d’exercices physiques et êtes seul responsable de leur bonne exécution.

La responsabilité des auteurs ne saurait être engagée si une blessure survenait lors de la mise en application d’un de ces exercices ou conseils.

Névralgie intercostale & Ostéopathie

Névralgie intercostale & Ostéopathie

La névralgie intercostale ou douleur intercostale est une douleur située au niveau du thorax, en général Lire la suite

Syndrome de Cyriax & Ostéopathie

Syndrome de Cyriax & Ostéopathie

Définition

Le syndrome de Cyriax est une affection pariétale thoracique qui correspond à une douleur liée à une subluxation du cartilage antérieur de la 8ème, 9ème ou 10ème côte qui emprisonne le nerf intercostal sus-jacent. Certains lui donne le nom de syndrome de la côte glissante, de la côte claquante ou encore syndrome de l’extrémité costale.

Un peu d’anatomie

Le thorax est composé par :

  • Le sternum

C’est un os plat, médian, impair et symétrique. Il mesure environ 18 cm de longueur. Il est aplati d’avant en arrière et il correspond à la réunion des sternèbres. On le compare à une « épée de gladiateur », dont la partie supérieure est le manubrium, la partie moyenne est le corps du sternum et la partie inférieure est appelée processus, apophyse ou appendice xiphoïde.

  • Les côtes

Le corps humain possède 12 côtes de chaque côté, donc 24 au total. Nous avons 2 familles de côtes, les vraies côtes et les fausses côtes. Les vraies côtes sont les 7ères côtes qui s’attachent directement sur le sternum et les fausses côtes sont les 8ème, 9ème et 10ème côtes. Les côtes flottantes sont les 11ème et 12ème côtes et font partie des fausses côtes.

  • Les cartilages costaux

Chaque côte se prolonge en avant par un cartilage costal pour arriver sur le bord du sternum. Ces cartilages sont aplatis d’avant en arrière. Le 1er cartilage costal se dirige en dedans et un peu en haut. Les 2ème et 3ème sont un peu horizontaux. Le 4ème est légèrement ascendant. Du 5ème au 10ème, ils sont franchement ascendants.

  • Les nerfs intercostaux

Il existe 11 nerfs intercostaux de chaque côté. Chaque nerf passe au niveau de la partie supérieure de l’espace intercostal et innervent les téguments (peau, poil, glandes sudoripares), les côtes et les muscles du thorax, intercostaux et abdominaux.

 

A noter qu’il existe une 12ème paire de nerfs intercostaux qui prendra le nom de nerfs sub-costaux car situés au-dessous de la 12ème côte.

 

 

Diagnostic

L’examen clinique utilise la manœuvre du crochetage qui permet avec le doigt positionné en dessous du rebord costal de déclencher une douleur en tirant vers le haut, ce qui a pour conséquence de pincer le nerf intercostal sus-jacent.

Causes

Les causes ou étiologies du syndrome de Cyriax sont dans la majorité des cas de nature traumatique.

  • Micro-traumatismes répétitifs.
  • Chocs directs (sport, accident de voiture, coup de poing, chute).
  • Traumatismes indirects (traction sur les muscles intercostaux : golf, tennis, lancer de poids…).

Les symptômes du syndrome de Cyriax

  • Douleur située en regard des 8ème, 9ème ou 10ème côtes à la palpation ainsi que de siège épigastrique.
  • Douleur augmentée lors de l’expiration forcée, de la toux, éternuements et bâillements.

Le diagnostic différentiel du syndrome de Cyriax

Devant toute douleur thoracique, consultez immédiatement votre médecin ou le service des urgences.

https://primary-hospital-care.ch/fr/article/doi/phc-f.2019.10115 

Les traitements du syndrome de Cyriax

  • Médicaments : antalgiques et/ou AINS (anti-inflammatoires non stéroïdien).
  • Bandages.
  • Ostéopathie.
  • Infiltrations.
  • Chirurgie.

Ostéopathie mon amie

Nous déterminerons quelles sont les structures en causes pouvant induire et donc augmenter les symptômes de douleur. Nous procéderons de ce fait aux déblocages articulaires, ligamentaires et musculaires du grill costal environnant la douleur ainsi que du sternum et des vertèbres afin de limiter les symptômes du syndrome de Cyriax. L’ostéopathie ne permettra cependant qu’un soulagement à court terme mais pas une guérison à long terme.

 

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)  


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Syndrome de Tietze & Ostéopathie

Syndrome de Tietze & Ostéopathie

Définition

Le syndrome de Tietze est une inflammation du cartilage intercostal situé entre le sternum et les côtes (face antérieure du thorax). Le syndrome de Tietze prend aussi le nom de costochondrite ou de syndrome costochondral. Il est caractérisé par une douleur vive, généralement située sur le 2ème et 3ème cartilage intercostal, c’est-à-dire au niveau des articulations chondro-costales ou chondro-sternales.

Un peu d’anatomie

Le thorax est composé par :

  • Le sternum

C’est un os plat, médian, impair et symétrique. Il mesure environ 18 cm de longueur. Il est aplati d’avant en arrière et il correspond à la réunion des sternèbres. On le compare à une « épée de gladiateur », dont la partie supérieure est le manubrium, la partie moyenne est le corps du sternum et la partie inférieure est appelée processus, apophyse ou appendice xiphoïde.

  • Les côtes

Le corps humain possède 12 côtes de chaque côté, donc 24 au total. Nous avons 2 familles de côtes, les vraies côtes et les fausses côtes. Les vraies côtes sont les 7ème côtes qui s’attachent directement sur le sternum et les fausses côtes sont les 8ème, 9ème et 10ème côtes. Les côtes flottantes sont les 11ème et 12ème côtes et font partie des fausses côtes.

  • Les cartilages costaux

Chaque côte se prolonge en avant par un cartilage costal pour arriver sur le bord du sternum. Ces cartilages sont aplatis d’avant en arrière. Le 1er cartilage costal se dirige en dedans et un peu en haut. Les 2ème et 3ème sont un peu horizontaux. Le 4ème est légèrement ascendant. Du 5ème au 10ème, ils sont franchement ascendants.

Causes

Les causes ou étiologie du syndrome de Tietze sont dans la majorité des cas inconnus. Cependant, nous pouvons retrouver des facteurs prédisposants :

  • Micro-traumatismes répétitifs
  • Faux mouvements (secouer un tapis)
  • Un choc unique traumatique (accident de voiture, chute).

Les symptômes du syndrome de Tietze

  • Douleur située au niveau du 2ème et/ou 3ème cartilage intercostal.
  • Rougeur et tuméfaction au niveau de la zone douloureuse (parfois).
  • Douleur augmentée lors de l’inspiration profonde, de la toux, éternuements et de certains mouvements (bras, épaule).
  • Douleur qui est reproductible à la mobilisation/palpation, elle n’irradie que rarement et le plus souvent en cas de crises.
  • Douleur pouvant irradier vers l’épaule ou le cou (laissant croire à un pathologie cardiaque).

A noter le caractère chronique, durable, de cette inflammation et de ces douleurs. Des crises hyperalgiques peuvent ponctuer également la vie des malades.

Le diagnostic différentiel du syndrome de Tietze

Devant toute douleur thoracique, consultez immédiatement votre médecin ou le service des urgences.

https://primary-hospital-care.ch/fr/article/doi/phc-f.2019.10115 

Les traitements du syndrome de Tietze

  • Médicaments : antalgiques et/ou AINS (anti-inflammatoires non stéroïdien)
  • Ostéopathie.
  • Infiltrations.
  • Mésothérapie.

Ostéopathie mon amie

Nous déterminerons quelles sont les structures en causes pouvant induire et donc augmenter les symptômes de cette inflammation et douleur. Nous procéderons de ce fait au relâchement du complexe articulaire des épaules et lèverons tous les blocages articulaires, ligamentaires et musculaires du grill costal (des côtes), du sternum et des vertèbres ; tant au niveau local qu’à distance. Des techniques viscérales cardio-pulmonaires douces pourront être mises en place afin de rendre cette zone indolente.

Vous trouverez le site de l’association française « Nous Tietze » qui est une association de patient : Lien

 

Guillaume SOLAZ (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse) 


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L’information présentée ne saurait en aucun cas remplacer un avis médical. Consultez immédiatement votre médecin si vous constatez des douleurs inhabituelles ou le service d’urgences.

Les conseils et exercices présentés dans les vidéos, podcasts ou articles diffusés sur nos sites sont proposés par un professionnel ostéopathe diplômé. Ils sont délivrés dans un cadre de prévention médicale et d’éducation thérapeutique du patient. Ils ne sauraient en aucun cas se substituer à une consultation médicale personnalisée.

Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

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Problèmes de mâchoire, ATM, SADAM ? A qui s’adresser ?

De fortes tensions de la mâchoire  au réveil ?

Parfois accompagnées de maux de tête ou d’une fatigue importante ?

Ainsi que d’éventuels craquements ou claquements à l’ouverture de la bouche ?

 

Vous souffrez peut être d’un SADAM (Syndrome Algo-Dysfonctionnel de l’Appareil Manducateur) aussi dénommé syndrome de Costen, qui est une atteinte de l’ATM (articulation temporo-mandibibulaire).

  

L’ATM : petits rappels anatomiques

Cette articulation met en relation l’os temporal appartenant au crâne, avec la mandibule qui est la partie inférieure mobile de la mâchoire. On la retrouve de chaque côté du visage à l’avant des oreilles.

Elle dispose d’un disque articulaire permettant d’éviter les frottement entre les deux os. Ce dernier adsorbe la pression produite par la mastication afin de la répartir dans l’espace articulaire. Son intégrité a une importance primordiale dans le bon fonctionnement des ATM.

Comme toute articulation synoviale, elle est constituée d’une capsule, de ligaments et muscles qui permettent la mise en relation des structures osseuses.

 Lorsque toutes les composantes des ATM fonctionnent en harmonie, cela permet de parler, bailler, mastiquer ; en somme d’utiliser votre mâchoire sans gêne particulière.

Les symptômes

 Le SADAM, dont la localisation est uni ou bilatérale, peut se manifester de manière plus ou moins brutale et générer des effets multiples :

  •  craquement ou claquement de la mâchoire
  • douleurs des oreilles, cou, cervicales
  • ouverture de la bouche douloureuse et limitée
  • ATM sensible à la palpation
  • maux de tête
  • fatigue au réveil

Causes

 Elles sont variables et peuvent être multifactorielles. Parmi celles-ci nous retrouvons généralement:

  • mal occlusion
  • bruxisme (grincement des dents la nuit)
  • stress
  • choc au niveau crâne, visage ou cervicales
  • troubles de la posture

 Traitements

Il est souvent difficile de déterminer la cause de vos douleurs. Certains tests, simples à mettre en place, peuvent être effectués. Pour cela vous pouvez vous adresser à votre ostéopathe en première intention. Soit le problème peut être traité directement en ostéopathie, soit vous serez réorienter vers le praticien le plus adapté à votre situation (chirurgien-dentiste, chirurgien maxillo-facial…)

L’ostéopathe pourra déjà définir s’il s’agit bien de douleurs de l’ATM et non de douleurs provenant d’une autre zone comme l’oreille, auquel cas il vous adresserait à votre médecin généraliste voire un ORL.

Pour un problème de mal occlusion, de bruxisme ou dentaire il vous conseillera une prise en charge par votre dentiste ou orthodontiste pour le corriger à la source et le régler définitivement.

Dans la majorité des autres cas, par des techniques adaptées, l’ostéopathe pourra traiter directement le problème.

L’ostéopathie mon amie

Les deux ATM devant fonctionner ensemble, cela les rends plus sensibles à tout déséquilibre.

L’ostéopathe va pouvoir agir sur l’ATM elle-même et sur sa périphérie afin d’enlever le maximum de tensions qui pourraient s’exercer sur elle.

Localement l’ostéopathe va pouvoir travailler les ATM, la plus part du temps en utilisant un doigt en intra-buccal. Il sera possible de travailler sur le disque intra-articulaire qui parfois glisse vers l’avant de l’articulation et se positionne au niveau de l’interligne provoquant une gêne lors de l’utilisation de la mâchoire. Une détente des muscles de la mâchoire peut aussi être nécessaire.

A distance un travail sur les cervicales, crâne, loge viscérale du cou ou encore tout déséquilibre présent dans le corps va pouvoir aider à améliorer le fonctionnement des ATM.

Petits conseils

Attention au serrage de dents !!!

Certains en sont conscient, et font même du bruit en grinçant des dents la nuit (bruxisme) mais le serrage de dents peut aussi être inconscient, durant la journée ou la nuit. Il est important d’en prendre conscience car la puissance délivrée par nos muscles lors du serrage est très importante et c’est cela même qui peut entraîner des douleurs de l’ATM ou une usure des dents. Une gouttière occlusale pourra vous être prescrite par votre chirurgien-dentiste.

Nos dents d’en haut et d’en bas ne doivent être en contact que lorsque nous mâchons ou déglutissons . Si elles sont en contact en dehors de ces moments là c’est que vous êtes en train de serrer des dents. Dans ce cas essayer alors de penser régulièrement à relâcher votre mâchoire.

Angélique ILLMANN (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)

Marion WYSOCKI (Ostéopathe D.O, Le Thor – Vaucluse)


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Nous vous invitons à demander conseil à votre médecin avant leur mise en application.

Chaque cas étant particulier, un examen médical est nécessaire pour aboutir à un diagnostic. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est impératif de consulter un médecin ou le service d’urgences.

Vous reconnaissez être pleinement informé du risque que peut représenter la pratique d’exercices physiques et êtes seul responsable de leur bonne exécution.

La responsabilité des auteurs ne saurait être engagée si une blessure survenait lors de la mise en application d’un de ces exercices ou conseils.